EC(H)O Malraux

POESIE .

A partir de 7 ans

Durée : 30 – 45 min

© Agence CAPAC

 

“On sait la passerelle, on sait la vieille grue, on sait le paquebot blanc de verres et de briques. Mais, dans l’eau on devine seulement l’automne et l’éparpillement pigmenté des feuilles en balade. Un rêve dérive dans un ciel d’eau.”

 

Durant les mois de novembre et décembre 2019, nous avons  invité habitants, entreprises et institutions présentes sur la Presqu’île André Malraux à participer à un processus de rencontre et d’ateliers artistiques, en vue d’appréhender la notion de démarche artistique. Les participants y furent invités à déplacer leur regard sur ces lieux du quotidien et proposèrent notamment une série de photographies qui furent ensuite soumises aux poètes. Les textes issus de ce processus, lus et mis en musique, sont géolocalisés aux emplacements précis de prise de vue et écoutables grâce à l’application mobile GOH. 

Projet réalisé grâce à l’implication de ACCRO, du Shadok, l’hôtel OKKO, la SERS, le CNFPT-INET, la médiathèque Malraux, la direction de territoire Neudorf Deux-Rives et de l’association des habitants AREM.

Détails

Prix : gratuit

Lieu : Presqu’île André Malraux, Strasbourg

Crédits

Poèmes: Claudine Bohi, Germain Roesz

Musique: Gaëtan Gromer

Dans le cadre du dispositif Tango&Scan

 

En savoir plus

Fruit d’un travail collaboratif entre Les Ensembles 2.2, de nombreuses structures de la Presqu’île André Malraux, et des habitants du quartier, EC(H)O constitue un savant mélange de compositions sonores et de poésie contemporaine. Au fil de sa déambulation, l’auditeur avance vers ce qui est caché mais pourtant présent, un monde créé et posé là. Les musiques de Gaëtan Gromer ainsi que les poèmes de Claudine Bohi et Germain Roesz vous offrent un autre regard sur un endroit du quotidien.

Il s’agit tout simplement, comme l’a magnifiquement écrit Claudine Bohi dans Entre les mots, d’ « élargir l’étroit ».

Gaëtan Gromer mène une activité de création aux confluents de la composition, de la performance et de l’installation multimédia. Il utilise l’étonnant pouvoir de suggestion et d’immersion du sonore pour livrer un regard sur le monde, un point d’ouïe particulier, pour “dire” avec le son.  Il est l’un des lauréats du prix européen d’arts numériques Imagina Atlantica 2012 à Angoulême et a écrit la musique de Juste l’embrasser de Samuel Henry, prix SABAM au festival international du film fantastique de Bruxelles en 2008.

Agrégée de lettres et psychanalyste, Claudine Bohi a enseigné au Lycée Voltaire (Paris) et partage sa vie entre Paris, Strasbourg et Narbonne. Son travail poétique, selon Claude Ber, interroge le passage entre la chair et le mot, l’inquiétude et le questionnement. Elle figure notamment dans les anthologies L’érotisme dans la poésie féminine, de Pierre Béarn (Pauvert, 1993) et L’anthologie de la poésie érotique, de Pierre Perret (Nil, 1995), ainsi que dans plusieurs autres.

Claudine Bohi a reçu le Prix Paul-Verlaine en 1998 pour le recueil Atalante, ta course (Éditions La Bartavelle) 1, ainsi que le Prix Mallarmé 2019 pour Naître, c’est longtemps (Éditions La Tête à l’envers, 2018).

Germain Rœsz est peintre et poète né à Colmar en 1949, qui vit et travaille à Paris et Strasbourg.. Il conjugue la pratique des arts plastiques, de la poésie et de la recherche théorique. Nourri par ses recherches et sa quête poétique, sa peinture trace un territoire entre rigueur et chaos, entre l’histoire de la peinture et l’approche contemporaine. Il tente, dans un esprit de cohérence, de saisir -dans la peinture, dans la poésie- un espace qui est sa propre matrice, qui ouvre le monde. Dans le champ strictement poétique, il réalise depuis 1994 des performances poétiques : lectures poésie/action avec des musiciens contemporains (Pierre Seidler, Christophe Rieger, Gaëtan Gromer), avec L’épongistes (Robic/Rœsz) ou en solo.

Le projet est soutenu par la Région Grand Est dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt Création numérique.