Thil

2023-07-26T16:20:25+01:00

La mine est une bouche

Illustration: ©Valérie Etterlen

Détails

Disponible jusque décembre 2023


Prix : Gratuit


Organisateur

Esch2022

Lieu

Thil
Meurthe-et-Moselle
France

Début du parcours : parvis des mines du Tiercelet


À partir de 16 ans

Durée : 30 / 45 minutes

POESIE . MÉMOIRE . BIOGRAPHIES

À partir de 16 ans

Durée : 30 / 45 minutes

On entre dans la mine comme dans une gueule. Un antre obscur, où le vent fait grincer les barbelés comme des cordes et où les fours crématoires laissent résonner une complainte sourde.

La mine est une bouche vous entraîne dans les sombres profondeurs des mines de Tiercelet à Thil, où, au cours de la Seconde Guerre Mondiale, déportés juifs et résistantes soviétiques furent astreints aux travaux forcés par les nazis, pour la fabrication de missiles V1.

C’est l’Histoire de ces corps que l’écrivaine Marina Skalova et le compositeur Jacob Kirkegaard racontent à travers cette création sonore et poétique, qui sonde les traces laissées par la guerre et cherche à les traduire en expérience physique.

A l’extérieur de la mine, le parcours se poursuit jusqu’à l’ancien site du camp de concentration de Thil, où six poèmes font ressurgir l’indicible des vestiges de l’Histoire.

La mine est une bouche a été créée dans le cadre du projet In the field, pour Esch2022, Capitale européenne de la culture.

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Inspirée d’entretiens avec les habitants de Thil et du film documentaire Rodina de Jean-Louis Sonzogni, La mine est une bouche interroge les frontières qui s’immiscent dans les corps jusqu’à les briser. A la fois fiction documentée, évocation historique et plongée dans les couloirs digestifs, l’œuvre se glisse dans les entrailles même de la Seconde Guerre Mondiale.

De la trachée aux intestins, chaque frontière corporelle est un seuil portant la trace des sévices infligés aux prisonnières. De leur arrestation à Minsk en Biélorussie à leur déportation en France, jusqu’à leur évasion avant la Libération et leur retour final en Union soviétique, les différents moments de leur Histoire se traduisent en parcours vivant.

Une tentative de capter les vestiges sensoriels de l’Histoire, entre bruissements de la forêt, pépiements d’oiseaux et écoulements d’eau prélevés dans la mine où les prisonniers étaient soumis au travail forcé.

Marina Skalova est écrivaine, dramaturge et traductrice de l’allemand et du russe. Elle écrit au confluent entre langues et genres littéraires. Ses œuvres incluent le recueil poétique bilingue Atemnot (Souffle court) (Cheyne Editeur, Prix de la Vocation en poésie, 2016), le récit Exploration du flux (Seuil, 2018), la pièce de théâtre La chute des comètes et des cosmonautes (L’Arche, 2019) et Silences d’exils, livre et exposition réalisés en collaboration avec la photographe Nadège Abadie (Editions d’en bas, 2020). Ses textes donnent lieu à des lectures, des performances, des mises en scène ou des collaborations avec des chorégraphes. Elle se produit régulièrement sur scène avec des musiciennes, pour des lectures-concert de rock avec Simone Aubert (Hyperculte, Tout bleu…) ou en joignant ses textes à la musique contemporaine du duo KleXs.

Jacob Kirkegaard est un artiste sonore danois. Dans ses œuvres, il cherche à amener une réflexion sur des lieux et des environnements complexes, inaccessibles ou bien intéressants, à travers des explorations sonores immersives. Ses œuvres traitent de thèmes tels que la radioactivité à Tchernobyl et Fukushima, les murs frontaliers dans des contextes mondiaux et métaphoriques et la fonte des glaces en Arctique. Il crée également des œuvres utilisant les émissions otoacoustiques, des sons générés par l’oreille humaine. Sa méthode de travail découle de l’utilisation d’enregistrements sonores des aspects tangibles de thèmes intangibles. Ses créations sonores ont été publiées sur des labels tels que Important Records (USA), Touch (UK) et Posh Isolation (DK). Il a présenté ses œuvres à travers le monde, notamment au MoMA à New York, au LOUISIANA – Museum of Modern Art et à l’ARoS au Danemark, à la Biennale de Sydney en Australie, au Mori Art Museum à Tokyo, au Japon.

Avec le soutien d’Esch2022, Capitale Européenne de la Culture, ainsi que du Ministère de la Culture français, de la DRAC Grand Est, de la Région Grand Est, du Centre National de la Musique, de la Collectivité Européenne d’Alsace, du département Meurthe-et-Moselle, de la Ville d’Esch-sur-Alzette, de la Ville et Eurométropole de Strasbourg, du LISER (Luxembourg Institute of Socio-Economic Research), du festival Musica et du Puzzle Thionville.
En partenariat avec Residhome Luxembourg et le Cottage Luxembourg.

Crédits 

Texte : Marina Skalova

Musique : Jacob Kirkegaard

Prises de son : Jacob Kirkegaard

Illustration : Valérie Etterlen

Voix : Amélie Belohradsky, Marina Skalova (version française), Ashley Billings, Nelly Henrion (version anglaise)

Studio Voix : Innervision

Direction artistique : Gaëtan Gromer

Production : Les Ensembles 2.2

Remerciements : Gino Bertacco, Stéphane Brusco, Emmanuel Mittaut, Daniel Pascolini et l’association Mémoire de la mine.

Jean-Louis Sonzogni pour son film documentaire Rodina.

Metz

2023-07-26T16:28:09+01:00

EC(H)O Bliiida

 

POESIE

A partir de 7 ans

Durée : 30 – 45 min

 

Alliant compositions sonores et poésie contemporaine, ce parcours invite l’auditeur à explorer BLIIIDA, tiers-lieu d’innovation, d’inspiration et d’intelligence collective situé au cœur de Metz.

Oeuvre réalisée en parallèle du festival international d’arts numériques Constellations.

 

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Ce parcours sonore et poétique est composé de 6 textes, imaginés par le poète Alain Helissen et mis en musique par Gaëtan Gromer. Il invite à découvrir ou redécouvrir BLIIIDA, tiers-lieu situé au cœur de Metz. Chacun des 6 textes ainsi que sa musique ont été inspirés par les lieux, et les échanges avec les usagers. Ils sont conçus spécifiquement pour être écoutés dans une zone définie de BLIIIDA. Le parcours est disponible sur l’application pour smartphone GOH, qui utilise la technique de la géolocalisation. 

Gaëtan Gromer mène une activité de création aux confluents de la composition, de la performance et de l’installation multimédia. Il utilise l’étonnant pouvoir de suggestion et d’immersion du sonore pour livrer un regard sur le monde, un point d’ouïe particulier, pour “dire” avec le son.  Il est l’un des lauréats du prix européen d’arts numériques Imagina Atlantica 2012 à Angoulême et a écrit la musique de Juste l’embrasser de Samuel Henry, prix SABAM au festival international du film fantastique de Bruxelles en 2008.

Alain Hélissen est né en 1954 et vit à Sarrebourg, en Moselle . Il a co-fondé la revue artistique et littéraire FAIX (1979/1982) avant de faire partie du comité de rédaction de la revue SAPRIPHAGE (disparu en 2000) Il a collaboré à une cinquantaine de revues et publié une dizaine d’ouvrages. Il est aussi chroniqueur dans différents périodiques littéraires (Le Mensuel littéraire et poétique (Bruxelles), La Polygraphe, Pris de Peur, Cahiers CCP (Marseille), Diérèse, La Grappe, Ici & Là … Depuis début 2000, il dirige la collection de poésie Vents Contraires aux Editions VOIX . Il a écrit des chansons pour le groupe “Village Popol” avec lequel il s’est produit sur scène à l’occasion de performances. Participe régulièrement à des expositions de Mail Art.

Détails

Prix : gratuit

Lieu : Bliiida, Metz

Crédits

Textes : Alain Helissen. 

Musique : Gaëtan Gromer

En partenariat avec le tiers-lieu Bliiida

Presqu’île Malraux, Strasbourg

2023-07-26T16:32:43+01:00

EC(H)O Malraux

POESIE .

A partir de 7 ans

Durée : 30 – 45 min

© Agence CAPAC

 

“On sait la passerelle, on sait la vieille grue, on sait le paquebot blanc de verres et de briques. Mais, dans l’eau on devine seulement l’automne et l’éparpillement pigmenté des feuilles en balade. Un rêve dérive dans un ciel d’eau.”

 

Durant les mois de novembre et décembre 2019, nous avons  invité habitants, entreprises et institutions présentes sur la Presqu’île André Malraux à participer à un processus de rencontre et d’ateliers artistiques, en vue d’appréhender la notion de démarche artistique. Les participants y furent invités à déplacer leur regard sur ces lieux du quotidien et proposèrent notamment une série de photographies qui furent ensuite soumises aux poètes. Les textes issus de ce processus, lus et mis en musique, sont géolocalisés aux emplacements précis de prise de vue et écoutables grâce à l’application mobile GOH. 

Projet réalisé grâce à l’implication de ACCRO, du Shadok, l’hôtel OKKO, la SERS, le CNFPT-INET, la médiathèque Malraux, la direction de territoire Neudorf Deux-Rives et de l’association des habitants AREM.

Détails

Prix : gratuit

Lieu : Presqu’île André Malraux, Strasbourg

Crédits

Poèmes: Claudine Bohi, Germain Roesz

Musique: Gaëtan Gromer

Dans le cadre du dispositif Tango&Scan

 

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Fruit d’un travail collaboratif entre Les Ensembles 2.2, de nombreuses structures de la Presqu’île André Malraux, et des habitants du quartier, EC(H)O constitue un savant mélange de compositions sonores et de poésie contemporaine. Au fil de sa déambulation, l’auditeur avance vers ce qui est caché mais pourtant présent, un monde créé et posé là. Les musiques de Gaëtan Gromer ainsi que les poèmes de Claudine Bohi et Germain Roesz vous offrent un autre regard sur un endroit du quotidien.

Il s’agit tout simplement, comme l’a magnifiquement écrit Claudine Bohi dans Entre les mots, d’ « élargir l’étroit ».

Gaëtan Gromer mène une activité de création aux confluents de la composition, de la performance et de l’installation multimédia. Il utilise l’étonnant pouvoir de suggestion et d’immersion du sonore pour livrer un regard sur le monde, un point d’ouïe particulier, pour “dire” avec le son.  Il est l’un des lauréats du prix européen d’arts numériques Imagina Atlantica 2012 à Angoulême et a écrit la musique de Juste l’embrasser de Samuel Henry, prix SABAM au festival international du film fantastique de Bruxelles en 2008.

Agrégée de lettres et psychanalyste, Claudine Bohi a enseigné au Lycée Voltaire (Paris) et partage sa vie entre Paris, Strasbourg et Narbonne. Son travail poétique, selon Claude Ber, interroge le passage entre la chair et le mot, l’inquiétude et le questionnement. Elle figure notamment dans les anthologies L’érotisme dans la poésie féminine, de Pierre Béarn (Pauvert, 1993) et L’anthologie de la poésie érotique, de Pierre Perret (Nil, 1995), ainsi que dans plusieurs autres.

Claudine Bohi a reçu le Prix Paul-Verlaine en 1998 pour le recueil Atalante, ta course (Éditions La Bartavelle) 1, ainsi que le Prix Mallarmé 2019 pour Naître, c’est longtemps (Éditions La Tête à l’envers, 2018).

Germain Rœsz est peintre et poète né à Colmar en 1949, qui vit et travaille à Paris et Strasbourg.. Il conjugue la pratique des arts plastiques, de la poésie et de la recherche théorique. Nourri par ses recherches et sa quête poétique, sa peinture trace un territoire entre rigueur et chaos, entre l’histoire de la peinture et l’approche contemporaine. Il tente, dans un esprit de cohérence, de saisir -dans la peinture, dans la poésie- un espace qui est sa propre matrice, qui ouvre le monde. Dans le champ strictement poétique, il réalise depuis 1994 des performances poétiques : lectures poésie/action avec des musiciens contemporains (Pierre Seidler, Christophe Rieger, Gaëtan Gromer), avec L’épongistes (Robic/Rœsz) ou en solo.

Le projet est soutenu par la Région Grand Est dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt Création numérique.

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