Wacken, Strasbourg

2024-11-06T11:21:01+01:00

Dompter les rivières / Die Flüsse zähmen

Photo: ©Naohiro Ninomiya

Détails

Gratuit

A partir de 10 ans

Durée : 1h


Co-producteurs

Festival Musica
Le Maillon – Scène européenne

Lieu

Quartier Wacken
Strasbourg

Départ : Parvis du Théâtre Maillon


Évènement

Journée Franco-Allemande et Semaine du son 2025

 

Visite accompagnée de Dompter les rivières

Mercredi 22 janvier 2025 à 16h

En français et en allemand

Gratuit sur inscription !

DOCUMENTAIRE . PATCHWORK . MUTATION

Une fiction sonore également disponible en version allemande – Die Flüsse zähmen !

Eine geolokalisierte Hörfiktion, die ab dem 18. April auch in der deutschen Version (Die Flüsse zähmen) verfügbar ist!

“BIENVENUE AU WACKEN !

Délimité par l’Ill au nord-est,

l’avenue Herrenschmidt à l’ouest,

la place de Bordeaux au sud et traversé par l’Aar et le canal de la Marne au Rhin.

Le Wacken figurez-vous signifie

« petits cailloux »

Nous sommes

à l’emplacement des anciens lits du Rhin

ici, longtemps, ce ne fut rien

le bout du bout de la ville

terre humide

où nul n’habite »

Dompter les rivières est une fiction sonore géolocalisée, plurielle et polyphonique, qui donne à entendre, le temps d’une balade, la multiplicité des facettes du Wacken, quartier patchwork en perpétuelle mutation.

Un personnage fil rouge, inspiré de la voyante tunisienne présente lors de l’exposition coloniale de 1924, nous guide à travers les siècles et les espaces. Elle nous permet de naviguer entre son présent, le nôtre, et un futur plus lointain (2123). Sa voix en croise d’autres plus neutres, factuelles, emportées, poétiques ou encore politiques. Dompter les rivières, c’est aussi l’histoire d’un lieu qui se met en scène en fonction des idéologies qui l’habitent. Un lieu sauvage et veiné d’eau qui peu à peu, de grands récits en grands récits, cède la place à un environnement utilitariste, complètement maîtrisé.

Mais, sous le décor de cette perpétuelle comédie, l’eau s’écoule toujours paisiblement à la recherche d’interstices propices à son jaillissement.

Une fiction sonore disponible sur l’application dédiée – GOH

En savoir plus

Gaëtan Gromer Compositeur, artiste et réalisateur sonores. Né en 1978, il vit et travaille à Strasbourg. Il est également directeur artistique des Ensembles 2.2 (studio de création sonore). Il fait régulièrement converser son travail avec d’autres disciplines et a notamment travaillé avec Maria La Ribot, Valérie Manteau, Hélène Gaudy, Etienne Fanteguzzi, Sebastian Dicenaire, Clara Olivares, LNLO, Samuel et Léo Henry, luvan, Zahra Poonawala, Stéphane Perger, Espèce de collectif… Il se produit et expose régulièrement à Strasbourg (Musica, Ososphère, ONR, TNS, PMC, Maillon, Pôle Sud, etc.), mais aussi, entre autres, au MAMCO (Genève), au CAC (Vilnius), au CCAM (Vandoeuvre), à l’Oiseau Mouche et au Gymnase (Roubaix), au Laboral (Gijon), au Transient (Paris), à Accès)s( (Pau), au Digital Life (Rome), aux Electric Nights (Athènes), etc.

Eve Risser est une compositrice, pianiste et improvisatrice dont la musique se nourrit à part égale de jazz, d’improvisation, de tradition écrite et de musique contemporaine. Après avoir intégré le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris dans la classe de jazz, elle obtient en 2008 un prix du conservatoire, ainsi qu’un prix de soliste au Concours national de jazz de la Défense. Elle crée en 2019 le Red Desert Orchestra, suite à un fort intérêt pour l’Afrique et une réflexion sur la place du musicien en occident.

Antoine SpindlerFormé au Conservatoire de Strasbourg ainsi qu’à l’Université de Strasbourg en musicologie, il s’est spécialisé dans les musiques électroacoustiques et mixtes. Il enseigne dans la classe de Création et Interprétation Électroacoustique au Conservatoire et à la L’Académie Supérieure de Musique-Hear de Strasbourg. Tout en gardant une activité d’instrumentiste classique (alto), il co-crée en 2009 le collectif Les Ensembles 2.2 et participe depuis à de nombreuses créations et festivals. Actuellement, il joue au sein du trio Jafta avec lequel il sort l’album Traces et dans le duo Svië avec lequel il crée le disque Port Data.

Lucie TaïebNée à Paris en 1977, elle est agrégée d’allemand en 2002 et obtient le titre de docteur en littérature comparée en 2008. Elle est actuellement maître de conférences en études germaniques à l’Université de Brest. Elle pratique une écriture qui traverse divers genres: la poésie, le roman, l’essai et son travail s’associe régulièrement à celui d’artistes. Lucie Taïeb a publié plusieurs recueils de poèmes, ainsi que deux romans aux éditions de l’Ogre. Son deuxième roman, Les échappées, s’est vu attribuer le Prix Wepler en 2019. Elle est également traductrice, notamment de poètes autrichiens parmi lesquels Ernst Jandl et Friederike Mayröcker.

La Ville de Strasbourg, la Région Grand Est, le FEDER, la Collectivité Européenne d’Alsace (CEA), la DRAC Grand-Est et CREAA – Université de Strasbourg.

Crédits

Texte : Lucie Taïeb

Réalisation : Gaëtan Gromer

Musique : Antoine Spindler, Eve Risser

Voix : Fayssal Benbahmed, Pauline Leurent, Maxime Pacaud and Marie Seux

Voix (Allemand): Amélie Belohradsky, Katja Harsdorf, Christophe Palz, Moritz Pliquet

Studio d’enregistrement : Innervision

Traduction : Tatjana Marwinski

Prises de son : Antoine Spindler

Application: GOH

Production : Les Ensembles 2.2

Co-production : Festival Musica, Theater le Maillon – Scène européenne

Villerupt

2023-07-26T16:19:17+01:00

Les saisons invisibles

Illustration: ©Valérie Etterlen

Détails

Disponible jusque décembre 2023


Prix : Gratuit


Organisateur

Esch2022

Lieu

Villerupt
Meurthe-et-Moselle
France

Début du parcours :

Place Jeanne d’Arc


À partir de 12 ans

Durée : 60 / 90 minutes

DOCUMENTAIRE . OUVRIERS . VESTIGES

À partir de 12 ans

Durée : 60 / 90 minutes

Le visage des villes dépend de la direction vers laquelle elles se tournent. Villerupt regarde désormais vers le Luxembourg, vers la frontière. Le cœur autour duquel elle a été construite s’est vidé et ses artères envoient son flux là-bas, de l’autre côté. Le cœur est à rebâtir, à partir d’une mémoire commune. Et des instants perdus des saisons invisibles.

Hélène Gaudy est romancière; Christina Kubisch est compositrice. S’inspirant de l’histoire de la ville de Villerupt, à la frontière franco-luxembourgeoise, et des récits de ses habitants, elles ont créé Les Saisons Invisibles.

Ce parcours relate l’histoire de la région : le paysage façonné par les mines, le vide qu’il en reste à présent. C’est une image des hommes, des différentes vagues d’immigrations successives ; mais également du territoire, des frontières toutes proches, qui définissent aujourd’hui le travail. Une multiplicité d’histoires, d’instants, de mémoires obtenus grâce aux témoignages des habitants, qui dialoguent avec le texte écrit : des points de vue qui se croisent et se complètent.

Les Saisons Invisibles a été créé dans le cadre du projet In the field, pour Esch2022, Capitale européenne de la culture.

En savoir plus

La composition musicale s’accorde au thème des frontières : elle utilise différentes sources de sons trouvés sur place, captés au-delà des bruits acoustiques habituels : les ondes invisibles de Villerupt, les champs électromagnétiques, les microphones de contact, les vibrations cachées.

Texte et musique s’assemblent pour créer une photographie du territoire et de son histoire. À travers les saisons qui rythment le parcours sonore, les frontières se succèdent : celles qu’on a franchies dans le passé, celle qui a séparé la France et l’Allemagne, celle que passent désormais les Français qui travaillent au Luxembourg. Cela montre leur caractère mouvant, arbitraire, mais aussi affectif. Vivre dans une ville frontalière, c’est une suite de dépaysements possibles, une fragilité en même temps qu’une richesse.

Hélène Gaudy est romancière. Après des études d’arts plastiques, elle a mené de nombreux projets mêlant l’écriture, l’image et le paysage. Elle a publié des livres d’art, des ouvrages pour la jeunesse et plusieurs récits, dont Vues sur la Mer (Les Impressions nouvelles, 2006, deuxième sélection du Prix Médicis), Plein Hiver (Actes Sud, 2014), et Un Monde sans Rivage (Actes Sud, 2009) qui a figuré sur la sélection du prix Goncourt. Elle fait partie du collectif Inculte et du comité de rédaction de la revue La Moitié du Fourbi.

Christina Kubisch, née à Brême en 1948, appartient à la première génération d’artistes sonores. Bien qu’elle soit principalement connue pour ses installations sonores et compositions électroacoustiques, sa pratique s’étend également à la vidéo et aux arts plastiques. Depuis 2003, elle réalise dans le monde entier la série « Electrical Walks », des promenades sonores dans des espaces urbains, où les champs électromagnétiques sont amplifiés. Christina Kubisch a été professeure d’arts audiovisuels à Berlin, Paris, Sarrebruck et Oxford. Elle a reçu de nombreuses récompenses, dont le prix Giga-Hertz 2021 pour l’ensemble de son œuvre. Elle vit et travaille à Berlin.

Avec le soutien d’Esch2022, Capitale Européenne de la Culture, ainsi que du Ministère de la Culture français, de la DRAC Grand Est, de la Région Grand Est, du Centre National de la Musique, de la Collectivité Européenne d’Alsace, du département Meurthe-et-Moselle, de la Ville d’Esch-sur-Alzette, de la Ville et Eurométropole de Strasbourg, du LISER (Luxembourg Institute of Socio-Economic Research), du festival Musica et du Puzzle Thionville.
En partenariat avec Residhome Luxembourg et le Cottage Luxembourg.

Crédits

Texte : Hélène Gaudy Musique : Christina Kubisch Prises de son : Christina Kubisch, Marc Namblard

Illustration : Valérie Etterlen

Voix : Matëo Granger, Mathilde Melero (version française), Eli Finberg (version anglaise)

Studio Voix : Innervision

Direction artistique : Gaëtan Gromer

Production : Les Ensembles 2.2

Avec des extraits sonores de Daniel Brachetti issus du court-métrage « Des Quetsches pour l’Hiver », J.-P. Menichetti, 1974

Remerciements : Tom Thiel, ingénieur du son

Thil

2023-07-26T16:20:25+01:00

La mine est une bouche

Illustration: ©Valérie Etterlen

Détails

Disponible jusque décembre 2023


Prix : Gratuit


Organisateur

Esch2022

Lieu

Thil
Meurthe-et-Moselle
France

Début du parcours : parvis des mines du Tiercelet


À partir de 16 ans

Durée : 30 / 45 minutes

POESIE . MÉMOIRE . BIOGRAPHIES

À partir de 16 ans

Durée : 30 / 45 minutes

On entre dans la mine comme dans une gueule. Un antre obscur, où le vent fait grincer les barbelés comme des cordes et où les fours crématoires laissent résonner une complainte sourde.

La mine est une bouche vous entraîne dans les sombres profondeurs des mines de Tiercelet à Thil, où, au cours de la Seconde Guerre Mondiale, déportés juifs et résistantes soviétiques furent astreints aux travaux forcés par les nazis, pour la fabrication de missiles V1.

C’est l’Histoire de ces corps que l’écrivaine Marina Skalova et le compositeur Jacob Kirkegaard racontent à travers cette création sonore et poétique, qui sonde les traces laissées par la guerre et cherche à les traduire en expérience physique.

A l’extérieur de la mine, le parcours se poursuit jusqu’à l’ancien site du camp de concentration de Thil, où six poèmes font ressurgir l’indicible des vestiges de l’Histoire.

La mine est une bouche a été créée dans le cadre du projet In the field, pour Esch2022, Capitale européenne de la culture.

En savoir plus

Inspirée d’entretiens avec les habitants de Thil et du film documentaire Rodina de Jean-Louis Sonzogni, La mine est une bouche interroge les frontières qui s’immiscent dans les corps jusqu’à les briser. A la fois fiction documentée, évocation historique et plongée dans les couloirs digestifs, l’œuvre se glisse dans les entrailles même de la Seconde Guerre Mondiale.

De la trachée aux intestins, chaque frontière corporelle est un seuil portant la trace des sévices infligés aux prisonnières. De leur arrestation à Minsk en Biélorussie à leur déportation en France, jusqu’à leur évasion avant la Libération et leur retour final en Union soviétique, les différents moments de leur Histoire se traduisent en parcours vivant.

Une tentative de capter les vestiges sensoriels de l’Histoire, entre bruissements de la forêt, pépiements d’oiseaux et écoulements d’eau prélevés dans la mine où les prisonniers étaient soumis au travail forcé.

Marina Skalova est écrivaine, dramaturge et traductrice de l’allemand et du russe. Elle écrit au confluent entre langues et genres littéraires. Ses œuvres incluent le recueil poétique bilingue Atemnot (Souffle court) (Cheyne Editeur, Prix de la Vocation en poésie, 2016), le récit Exploration du flux (Seuil, 2018), la pièce de théâtre La chute des comètes et des cosmonautes (L’Arche, 2019) et Silences d’exils, livre et exposition réalisés en collaboration avec la photographe Nadège Abadie (Editions d’en bas, 2020). Ses textes donnent lieu à des lectures, des performances, des mises en scène ou des collaborations avec des chorégraphes. Elle se produit régulièrement sur scène avec des musiciennes, pour des lectures-concert de rock avec Simone Aubert (Hyperculte, Tout bleu…) ou en joignant ses textes à la musique contemporaine du duo KleXs.

Jacob Kirkegaard est un artiste sonore danois. Dans ses œuvres, il cherche à amener une réflexion sur des lieux et des environnements complexes, inaccessibles ou bien intéressants, à travers des explorations sonores immersives. Ses œuvres traitent de thèmes tels que la radioactivité à Tchernobyl et Fukushima, les murs frontaliers dans des contextes mondiaux et métaphoriques et la fonte des glaces en Arctique. Il crée également des œuvres utilisant les émissions otoacoustiques, des sons générés par l’oreille humaine. Sa méthode de travail découle de l’utilisation d’enregistrements sonores des aspects tangibles de thèmes intangibles. Ses créations sonores ont été publiées sur des labels tels que Important Records (USA), Touch (UK) et Posh Isolation (DK). Il a présenté ses œuvres à travers le monde, notamment au MoMA à New York, au LOUISIANA – Museum of Modern Art et à l’ARoS au Danemark, à la Biennale de Sydney en Australie, au Mori Art Museum à Tokyo, au Japon.

Avec le soutien d’Esch2022, Capitale Européenne de la Culture, ainsi que du Ministère de la Culture français, de la DRAC Grand Est, de la Région Grand Est, du Centre National de la Musique, de la Collectivité Européenne d’Alsace, du département Meurthe-et-Moselle, de la Ville d’Esch-sur-Alzette, de la Ville et Eurométropole de Strasbourg, du LISER (Luxembourg Institute of Socio-Economic Research), du festival Musica et du Puzzle Thionville.
En partenariat avec Residhome Luxembourg et le Cottage Luxembourg.

Crédits 

Texte : Marina Skalova

Musique : Jacob Kirkegaard

Prises de son : Jacob Kirkegaard

Illustration : Valérie Etterlen

Voix : Amélie Belohradsky, Marina Skalova (version française), Ashley Billings, Nelly Henrion (version anglaise)

Studio Voix : Innervision

Direction artistique : Gaëtan Gromer

Production : Les Ensembles 2.2

Remerciements : Gino Bertacco, Stéphane Brusco, Emmanuel Mittaut, Daniel Pascolini et l’association Mémoire de la mine.

Jean-Louis Sonzogni pour son film documentaire Rodina.

Port du Rhin, Strasbourg

2023-07-26T16:20:49+01:00

Détails

Prix : Gratuit


Organisateur

Esch2022


Lieu

Quartier Port du Rhin, Strasbourg France

Début du parcours:

Point Coop, Rue du Port du Rhin

DOCUMENTAIRE . MEMOIRES . INCENDIES

À partir de 10 ans

Durée : 60-90 min

 

En pleine nuit, au bout d’un quai de la zone industrielle du Port du Rhin, quelque chose a brûlé. À travers tout le pays, des dysfonctionnements ont été constatés mais personne n’a vu le data center et sa nébuleuse de données disparaître dans les flammes. Sur place, il faut observer, arpenter, décoder les signes : écouter un paysage qui, peu à peu, se met à raconter une tout autre histoire. La mémoire a-t-elle une odeur quand elle brûle ? À quoi ressemblent ses cendres ? L’incendie fait resurgir d’autres nuits, d’autres disparitions, d’autres feux. Le long des quais portuaires, à la lisière du fleuve et de la forêt alluviale, se dessine la cartographie d’un territoire en mutation – un nuage de voix, de souvenirs, d’images. 

Port Data fait partie du projet In the field, créé pour la capitale européenne de la culture, Esch2022.

En savoir plus

Récit audionumérique, l’œuvre mêle fiction et composition musicale, mais est aussi enrichie de la participation des habitants qui transmettent des histoires de vies liées aux lieux, afin d’ancrer le projet sur le territoire. Implantée à différents endroits du Port du Rhin à Strasbourg, Port Data invite à la déambulation pour (re)découvrir ce quartier à travers le son. Hélène Gaudy arpentait le Port du Rhin lorsqu’elle était étudiante à l’École des Arts décoratifs de Strasbourg au début des années 2000. Désormais romancière, elle revient sur les lieux pour y inscrire une fiction musicale inspirée de la vie du quartier, dont la composition est réalisée par Gaëtan Gromer, Clara Olivares et Antoine Spindler.

Hélène Gaudy est romancière. Après des études d’arts plastiques, elle a mené de nombreux projets mêlant l’écriture, l’image et le paysage. Elle a publié des livres d’art, des ouvrages pour la jeunesse et plusieurs récits, dont Vues sur la mer (Les Impressions nouvelles, 2006, deuxième sélection du Prix Médicis), Plein hiver (Actes Sud, 2014), et Un monde sans rivage (Actes Sud, 2009) qui a figuré sur la sélection du prix Goncourt. Elle fait partie du collectif Inculte et du comité de rédaction de la revue La Moitié du fourbi.

Gaëtan Gromer mène une activité de création aux confluents de la composition, de la performance et de l’installation multimédia. Il utilise l’étonnant pouvoir de suggestion et d’immersion du sonore pour livrer un regard sur le monde, un point d’ouïe particulier, pour “dire” avec le son.  Il est l’un des lauréats du prix européen d’arts numériques Imagina Atlantica 2012 à Angoulême et a écrit la musique de Juste l’embrasser de Samuel Henry, prix SABAM au festival international du film fantastique de Bruxelles en 2008.

Clara Olivares est une compositrice strasbourgeoise. À vingt-trois ans, elle écrit son premier opéra, Mary, pour ensemble, marionnettes et électronique en temps réel, créé en 2017 par l’Ensemble XXI.n. En 2019, elle participe à l’Académie Opéra en création du Festival d’Aix-en-Provence et obtient le prix de Composition Nicola DeLorenzo. En 2020, elle obtient la bourse Beaumarchais-SACD pour écriture lyrique avec la librettiste Chloé Lechat. Elle est lauréate de la Fondation Banque Populaire depuis 2021. Clara Olivares est compositrice-associée de l’Orchestre de chambre de Paris pour les saisons 2020-2021 et 2021-2022.

Antoine Spindler est altiste et enseignant à la Haute école des Arts du Rhin. Membre du Quatuor Ethos et de l’Ensemble Plurium, il a également joué au sein de l’ensemble Linéa et avec l’orchestre Philharmonique de Strasbourg. Il s’est produit sur de nombreuses scènes comme, par exemple, au Festival Musica à Strasbourg, à la Tonhalle de Zurich, ou encore à l’Asian-Pacific Contemporary Music Festival à Séoul en Corée du Sud. Il se spécialise dans les musiques électroacoustiques et mixtes, notamment avec le Live.Animated.Orchestra ou en intégrant le trio Jafta.

Dans le cadre du Festival Musica et d’Esch2022 – Capitale européenne de la culture

Crédits

Textes : Hélène Gaudy

Musique : Gaëtan Gromer, Clara Olivares, Antoine Spindler

Prises de son : Marc Namblard

Avec la participation du quatuor Adastra

Comédiens : Anne-France Delarchand, Mathilde Melero, Milan Morotti, Jack Reinhardt, Audrey Vinel

Production : Les Ensembles 2.2

Coproduction : Festival Musica

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