YELLS ATREUMA

2022-11-28T16:01:12+01:00

YELLS ATREUMA

Yells‑Atreuma est une préfiguration spéculative de la remédiation de l’homme à son environnement, permise par le physarum polycephalum (communément appelé blob) comme medium de communication et de liaison.

Le projet en quelques mots :

Yells-Atreuma est un ensemble de sculptures combinant une entité logicielle (réseau neuronal), une entité biologique (physarum) et une entité synthétique (impressions 3D). Chaque module représente un organe vital (cœur, poumon, rein, rate, etc.) mis en contact avec un organisme vivant, le physarum polycephalum, qui va coloniser son hôte. Le titre même de l’oeuvre : « Yells-Atreuma » est issu d’un programme génératif textuel. Il est l’une des nombreuses possibilités poétiques et lexicales produites par un réseau neuronal dont les « nourritures » essentielles consistent en deux listes distinctes. L’une recense toutes les pathologies connues au monde, l’autre énumère de nombreuses figures mythologiques, sacrées et occultes. De ces lexiques spécifiques et entremêlés, c’est une nouvelle forme de langage qui est produit, activé, modelé par le physarum et ses déplacements sur les organes. Ce dernier produit alors un meta-langage, balbutié et, paradoxalement, parfois complexe, évocateur ouvrant sur des imaginaires hybrides. Yells-Atreuma, fait partie du cycle « Mycore » qui propose une remédiation de l’humain via une transformation par le règne fungi. 

Crédits

Direction artistique : Sandra et Gaspard Bébié-Valérian

Ingénierie électronique : Jean-Paul Petillon

Production : Oudeis

Avec le soutien des Ensembles 2p2, du centre d’art Rua Red (Dublin), Espace Gantner (Bourogne), du Shadok (Strasbourg).

PHOTOPHONIA

2022-11-28T16:02:02+01:00

PHOTOPHONIA

Photophonia est une installation inspirée d’une invention d’Alexander Graham Bell (1880) faisant l’usage de la lumière comme canal de transmission du son. Débarrassé du décorum et du discours sur l’innovation, Photophonia ramène à une idée brute et crue de la technique, que l’on peut s’emparer et transformer en un geste poétique et politique. 

Le projet en quelques mots :

L’installation exploite le mouvement de deux gyrophares comme transmetteurs sonores. Le mouvement circulaire des miroirs autour des ampoules produit une vibration sonore hypnotique. La réception, permise par de petits panneaux solaires connectés à un amplificateur, produit un résultat bruitiste, cru et néanmoins fascinant. Ce protocole offre un potentiel de construction et de propagation de petits réseaux dont la fabrication est accessible à chacun. La question de la codification de l’information sous-tend cette création, notamment en articulant les politiques sur les données et la plasticité de la lumière, son universalité et sa beauté éphémère…

Crédits

Direction artistique : Sandra et Gaspard Bébié-Valérian

Appui technique : Gaël Alonzo

Production : Oudeis

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